En matière de création de nom de domaine, quand la démarche technique est assurée par un prestataire (graphiste, webmaster, développeur, agence…), on trouve deux écoles. Soit le nom de domaine est donné en propriété au prestataire, soit la démarche est réalisée sous le nom du client. Dans le premier cas, c’est souvent pour des raisons pratiques et de gain de temps : le client n’a pas le temps, ne sait pas faire, a peur de faire une bêtise… Cela s’entend parfaitement, et en tant que prestataire vous vous devez de rendre un service de qualité à votre client. Mais cela ne vous empêche en aucune façon de réaliser la souscription au nom du client !! C’est important voire même essentiel, et je vais vous livrer ici deux exemples pour illustrer mon avis.
Exemple 1 :
Il m’a fallu dernièrement récupérer un nom de domaine chez un hébergeur A qui était lui-même une redirection d’un autre nom de domaine chez un hébergeur B, tout ça pour recréer un site avec un autre nom de domaine chez l’hébergeur C et faire en sorte que les trois noms de domaines pointent tous au même endroit. Sachant que le nom de domaine A avait été créé par un prestataire qui n’existe plus et a fermé boutique depuis longtemps, et que le second était hébergé par une société qui avait été rachetée entre temps par Orange Business Services. Vous ajoutez à cela les numéros de téléphone qui sonnent dans le vide et vous n’avez plus qu’à trouver l’âge du capitaine !! Bref, pas franchement une bonne partie de rigolade, beaucoup de temps perdu à trouver les bons interlocuteurs, de la paperasse… Et pourquoi ? Parce le contact propriétaire n’était pas le client, celui pourtant qui paie rubis sur l’ongle depuis plusieurs années. Après moult efforts, tout est rentré dans l’ordre, mais la partie avait très mal commencé. Et un joyeux méli-mélo de DNS à déficeler.
Exemple 2 :
Le premier avril j’ai cru qu’on m’avait fait un poisson : plus de mail, plus de site Mélimotifs… Je contacte mon hébergeur qui m’informe que malgré ses nombreuses relances je n’ai pas renouvelé mon abonnement : tout a été suspendu !! Et pour cause, ces mails ne me sont jamais parvenus, et à personne d’autre non plus d’ailleurs. Le prestataire ayant réalisé mon tout premier site ayant également cessé son activité (c’est d’ailleurs pour ça que je fais mes sites toute seule désormais. Petit dédicace à ma super Julie qui se reconnaitra si elle passe par là). L’hébergeur n’est pas allé au-delà du contact propriétaire et n’a pas eu l’idée d’envoyer ses relances au contact facturation.
Conclusion, adoptez une règle très simple : celui qui paie doit être le propriétaire du nom de domaine. Vous rendrez service à beaucoup de monde ainsi. Et à votre client en tout premier lieu. Sachant que souvent vous pouvez vous ajouter en contact technique ou administratif afin de pouvoir accéder au manager du serveur pour le site concerné.
Cher collègue, vous avez un avis contraire ? Nous le lirons avec grand plaisir. N’hésitez pas à commenter cet article pour nous faire part de vos arguments.
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