Comme tout entrepreneur du web qui se respecte, je consulte régulièrement Google Analytics pour voir le trafic sur le site.Ce soir, je vais répondre à toutes ces questions existentielles que vous vous posez si j’en crois cette chère application. Pas de florilèges de questions vaseuses au goût douteux, non, non, on fait du sérieux chez Mélimotifs. En revanche que d’interrogations…
1. Coût horaire graphiste, tarif graphiste, prix infographiste et autres joyeusetés.
Pas de chichis, ici je réponds à tout. Mon tarif horaire est de 38€. C’est plutôt dans la moyenne basse. Mais ce n’est pas au rabais non plus. J’ai fait plein de calculs scientifiques en multipliant l’âge du capitaine par la vitesse de vidange de la baignoire pour obtenir ce résultat. Ce qui joue beaucoup c’est surtout de pouvoir estimer le temps passé sur un projet (et là en général je suis plutôt sympa parce que j’y passe le double de ce que je facture…) Plus sérieusement il faut tenir compte des jours réellement travaillés et de ses charges fixes. Pour info un graphiste touche entre 300 et 500€ par jour en moyenne (sauf qu’il ne facture pas sur 22 jours, hè oh !!! rêvez pas…)
2. Pourquoi choisir un graphiste indépendant, agence de com’ ou freelance, bref le gros ou le petit ?
C’est une question très intéressante qui mériterait un billet à elle toute seule. Les avantages (pour le client) de choisir un freelance : contact humain, meilleure réactivité, meilleure disponibilité, charges du freelance moins importantes donc le client ne « paie » que la prestation (et non pas le salaire de la femme de ménage et de la dame de la cantine…), univers graphique plus marqué (facile de se faire une idée de l’univers concerné)… Et pis franchement qu’est-ce-qu’on est sympa nous les free !
3. Quelle reconversion pour les graphistes ?
Alors là mon vieux, je vais pas pouvoir t’aider, parce que moi je suis graphiste par reconversion… Remarque j’en connais qui se mettent à fabriquer des confitures alors…
4. Quelles polices utiliser, comment choisir ses font…
Très bonne idée de billet également, je retiens… Pour faire simple : les plus lisibles, les moins tordues, les plus complètes (c’est bête d’aller sur www.dafont.com et de revenir avec une police où il manque chiffres et accents… Enfin moi je dis ça, je dis rien…). Le plus sûr étant sans doute de choisir une google font : elles sont gratuites, elles sont faciles à télécharger, elles sont optimisées par le web (à condition de copier le code d’importation sur votre feuille de style bien entendu).
5. Y a-t’il un sens pour la carte de visite ?
Pardon j’ai pas compris la question… Chez nous en occident on lit de gauche à droite… sinon… euh… bah… ?????!!?
6.qu+es+un+slogan+sur+carte+de+visite
Ce n’est pas très clairement formulé mais le monsieur doit parler de la baseline. Le slogan ou baseline peut faire partie intégrante de votre logo, ou pas. Un exemple, si je vous dis NIKE : vous pensez à la virgule bien sûr, puis à « just do it ». Allez, on teste encore : « L’OREAL »… le premier qui me donne la baseline en commentaire gagne… le droit de recommencer. La baseline peut servir à préciser une activité si le nom commercial n’est pas assez explicite (Mélimotifs, graphiste freelance), mais peut aussi véhiculer une atmosphère, une ambiance, ou encore mettre en avant les qualités du produit, cibler une clientèle… Bref, le slogan, oui, on le met sur la carte de visite, afin que celui à qui elle est destinée se souvienne bien de nous. La baseline encre encore davantage l’image de l’entreprise dans l’inconscient du consommateur.
Et je finirai par un sincère remerciement à toutes les personnes qui visitent ce site et notamment les pages de tutoriels et de conseils, avec le best des requêtes : « quel tarif pour faire une carte de visite avec une belle palette de couleurs assorties en floutant le fond sur photoshop et avec un détourage au poil ? Ah, et t’aurais pas un calendrier 2013 à imprimer stp ?«
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